ELLE DÉCÈDE EN PRATIQUANT UN AVORTEMENT “MAISON”.

Le décès remonte à une semaine d’après le médecin légiste. Cela coïncide avec ce que rapporte Ben, voisin de palier de la jeune Tat, dont le corps a été hier par des agents Préprotec : “Je me doutais qu’il lui était arrivé quelque chose puisque je ne l’entendais plus rentrer à 21h40 comme elle en avait l’habitude. Je pensais qu’un voisin prendrait l’initiative d’alerter la police, mais nous étions en semaine et personne n’en a pris le temps. Son absence me taraudait et je sentais de plus en plus l’odeur en rentrant chez moi le soir.” Mais Ben, agent d’entretien à l’aéroport de LVC, est très occupé par son travail. “Le dimanche, l’odeur est devenue si forte que je me suis résigné à appeler la police moi-même.

Je n’ai pas été surpris de la voir quitter son appartement emballée dans un sac mortuaire.

”

Ce que les inspecteurs ont découvert dans cet appartement des bas quartiers de La Ville Côtière, c’est , mélange de sang et de liquide amniotique. Le ventre énorme de la jeune femme et un cintre rouillé retrouvé enfoncé dans ses organes génitaux ne laissent planer aucun doute quant aux circonstances de la mort de Tat . L’inspection approfondie de son historique nous permet de reconstituer les circonstances de sa mort survenue une semaine plus tôt.
Victime d’une hémorragie, elle tente d’atteindre son téléphone
Il est 21h40 quand Tat rentre chez elle pour la dernière fois. Elle n’en sortira qu’une semaine plus tard, les pieds devant. Ce soir-là, elle consulte de nombreux DIY sur internet, ces tutoriels de blogueuses expliquent pas à pas . À 23h45, elle passe à l’acte, elle prend un cintre en métal dans sa penderie et le tord comme expliqué en ligne. Elle s’allonge sur un drap qu’elle a étendu sur le sol, . Mais la procédure, très dangereuse, déclenche une hémorragie. Tat tente de sortir le cintre aux premières douleurs, mais dans la panique elle commet de nouvelles lésions qui aggravent les saignements. Elle essaie d’attraper son téléphone, mais s’écroule impuissante tandis que des litres de sang continuent de déferler de son vagin. , emportant avec elle victime d’une longue agonie.
Le meilleur choix reste toujours celui de l’accouchement
Il aurait pu s’appeler Ali, comme le père de la jeune femme. Il aurait pu sortir sa mère de ses ennuis financiers grâce aux 17’000 points de fidélité offerts par Major pour chaque accouchement. Avec ces points, . Au lieu de ça, son corps a été incinéré par l’hôpital de LVC-Nord, où le docteur Don nous rappelle à quel point , y compris en milieu hospitalier. “Les chocs septiques et les hémorragies sont courants, y compris dans nos services. Pour nous prémunir de ces incidents, nous sommes obligés de mettre en place des procédures très strictes et d’embaucher les meilleurs chirurgiens de la ville.” Toutes ces précautions expliquent pourquoi cette opération reste, aujourd’hui encore, très onéreuse. Le docteur Don clôt cette interview en nous confiant combien cet événement lui fait dire que et qu’il lutte chaque jour pour dissuader les jeunes femmes d’avorter dans son service.